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Le média des convergences locales
Au fond, à quoi servent les radios locales ? Que serions-nous sans elles ?
Les réponses à ces questions seront au cœur des débats du Congrès 2022 des radios libres à Arras. La crise sanitaire et économique a le mérite de mettre en avant la force du collectif et la solidarité. Aujourd’hui le développement harmonieux des territoires, urbains et ruraux, est un enjeu fondamental. Il se trouve être au cœur des politiques publiques. Nous partons du principe, largement documenté, que les médias de territoires sont des outils essentiels et font partie des solutions. Les radios libres, avec leur fonction de « communication sociale de proximité » conférée, non par le pouvoir régalien, mais par le législateur unanime, jouent sur leur zone de diffusion – leur territoire- un rôle significatif. Mais cela ne nous dédouane pas d’actualiser cette mission, c’est à dire de la repenser au regard du nouveau contexte qui se dessine.
La question est d’identifier où notre mouvement doit renforcer sa présence et rendre plus visible l’apport effectué pour les communautés territoriales. Il s’agit non seulement d’agir en tant que média, mais de « bien agir », au bénéfice du « mieux commun ». La mise en place, par les radios associatives, de l’outil EMI, fruit d’expérimentations depuis trente ans, et bénéficiant de mesures d’impacts, est un indicateur important. Il risque de bouleverser à court terme l’organisation et la manière de faire de la radio notamment en impactant les missions de nos collaboratrices et collaborateurs. La montée en charge de ce type de politique publique nous interroge par ricochet sur la place et le rôle des acteurs de proximité qui gravitent auprès de nos médias.
Les entreprises comme les nôtres conjuguent éthique et performance collective au service du « bien commun » sur nos territoires : au-delà de l’écoute de la radio par les habitants du territoire, on s’oriente vers une véritable participation de la communauté locale envers son média.
Cette piste de coopération territoriale communautaire est un outil puissant de légitimité et d’utilité sociale qui fait de nos entreprises de véritables outils contributifs de proximité. Il nous faut explorer ce concept qui nous invite déployer de nouveaux savoir-faire. Par exemple autour de notre capacité à valoriser le débat public en développant une nouvelle démarche éditoriale d’éducation populaire telle que « l’information des solutions et des convergences », adaptée à notre histoire et nos valeurs.
Notre ancrage et notre fonction nous permettent d’agir au quotidien, toujours plus près des besoins en terme d’innovation économique et sociale, de création d’emplois, d’inclusion. Ce qui se joue maintenant c’est la légitimité et la reconnaissance de nos médias, à moyen terme, dans chaque commune, chaque communauté de communes, chaque département. Cela doit nous conduire à interroger nos modèles et à construire des réponses.
Merci à la ville d’Arras, au département du Pas-de-Calais, à la Région Hauts-de-France et aux talentueuses équipes des radios de la FRANF de nous accueillir et de permettre d’engager ce débat
Inscriptions
Les réponses à ces questions seront au cœur des débats du Congrès 2022 des radios libres à Arras. La crise sanitaire et économique a le mérite de mettre en avant la force du collectif et la solidarité. Aujourd’hui le développement harmonieux des territoires, urbains et ruraux, est un enjeu fondamental. Il se trouve être au cœur des politiques publiques. Nous partons du principe, largement documenté, que les médias de territoires sont des outils essentiels et font partie des solutions. Les radios libres, avec leur fonction de « communication sociale de proximité » conférée, non par le pouvoir régalien, mais par le législateur unanime, jouent sur leur zone de diffusion – leur territoire- un rôle significatif. Mais cela ne nous dédouane pas d’actualiser cette mission, c’est à dire de la repenser au regard du nouveau contexte qui se dessine.
La question est d’identifier où notre mouvement doit renforcer sa présence et rendre plus visible l’apport effectué pour les communautés territoriales. Il s’agit non seulement d’agir en tant que média, mais de « bien agir », au bénéfice du « mieux commun ». La mise en place, par les radios associatives, de l’outil EMI, fruit d’expérimentations depuis trente ans, et bénéficiant de mesures d’impacts, est un indicateur important. Il risque de bouleverser à court terme l’organisation et la manière de faire de la radio notamment en impactant les missions de nos collaboratrices et collaborateurs. La montée en charge de ce type de politique publique nous interroge par ricochet sur la place et le rôle des acteurs de proximité qui gravitent auprès de nos médias.
Les entreprises comme les nôtres conjuguent éthique et performance collective au service du « bien commun » sur nos territoires : au-delà de l’écoute de la radio par les habitants du territoire, on s’oriente vers une véritable participation de la communauté locale envers son média.
Cette piste de coopération territoriale communautaire est un outil puissant de légitimité et d’utilité sociale qui fait de nos entreprises de véritables outils contributifs de proximité. Il nous faut explorer ce concept qui nous invite déployer de nouveaux savoir-faire. Par exemple autour de notre capacité à valoriser le débat public en développant une nouvelle démarche éditoriale d’éducation populaire telle que « l’information des solutions et des convergences », adaptée à notre histoire et nos valeurs.
Notre ancrage et notre fonction nous permettent d’agir au quotidien, toujours plus près des besoins en terme d’innovation économique et sociale, de création d’emplois, d’inclusion. Ce qui se joue maintenant c’est la légitimité et la reconnaissance de nos médias, à moyen terme, dans chaque commune, chaque communauté de communes, chaque département. Cela doit nous conduire à interroger nos modèles et à construire des réponses.
Merci à la ville d’Arras, au département du Pas-de-Calais, à la Région Hauts-de-France et aux talentueuses équipes des radios de la FRANF de nous accueillir et de permettre d’engager ce débat
Inscriptions
Le plan de la Citadine, service de mobilité gratuit à Arras
CONSEIL DÉPARTEMENTAL DU PAS-DE-CALAIS : arrêt Préfecture sur Parcours bleu
HOTEL DE VILLE D’ARRAS : arrêt Beffroi sur Parcours rouge
HOTEL DE VILLE D’ARRAS : arrêt Beffroi sur Parcours rouge