La diversité des radios doit s'appuyer sur une volonté politique
Emmanuel Boutterin et Jean-Marc Ayrault lancent la radio numérique en Loire-Atlantique
La production et la diffusion de l’information locale, la valorisation du dynamisme régional et des talents musicaux locaux, les compétences professionnelles requises et la qualité de l'emploi relatif à ces fonctions ont un coût qui requiert des engagements significatifs.
En dépit de leur poids économique, de leur nombre de salariés supérieur aux radios du secteur commercial, de leur fonction essentielle d'information locale, de diversité, de lien social sur les territoires, nous constatons depuis 2002, que l’aide publique réglementaire est insuffisante. Il faut également noter que la Radio Numérique Terrestre engendre nécessairement une dépense
supplémentaire pendant une huitaine d'années : le temps d'une double diffusion en analogique sur la Bande II (FM) et en numérique sur la nouvelle Bande III. C'est pourquoi le syndicat, qui a chiffré avec précision le coût du développement des radios, préconise un doublement du Fonds de soutien. Aujourd'hui abondé à hauteur de 29 millions d'€, le syndicat souhaite le voir porté à 58 millions d'€.
En dépit de leur poids économique, de leur nombre de salariés supérieur aux radios du secteur commercial, de leur fonction essentielle d'information locale, de diversité, de lien social sur les territoires, nous constatons depuis 2002, que l’aide publique réglementaire est insuffisante. Il faut également noter que la Radio Numérique Terrestre engendre nécessairement une dépense
supplémentaire pendant une huitaine d'années : le temps d'une double diffusion en analogique sur la Bande II (FM) et en numérique sur la nouvelle Bande III. C'est pourquoi le syndicat, qui a chiffré avec précision le coût du développement des radios, préconise un doublement du Fonds de soutien. Aujourd'hui abondé à hauteur de 29 millions d'€, le syndicat souhaite le voir porté à 58 millions d'€.
Lancement de la RNT : la radio à l’aube d’une nouvelle ère
Malgré les pressions incessantes du Bureau de la Radio (un quarteron de consortium commerciaux, alliés de circonstance), les rapports contestés dont celui réalisé par Marc Tessier (embauché par l'un de ces consortium quelques semaines après son rapport), et les nombreuses tentatives d’un gouvernement complice pour faire échouer ce dossier depuis 2009, nous sommes heureux de constater que l’arrivée de la RNT en France est enfin proche.
Le 25 avril dernier, le CSA a rappelé lors d’une réunion où était invité l'ensemble des organisations représentatives des radios, son obligation d’affecter la ressource hertzienne disponible aux candidats qui lui en faisaient la demande et sa détermination à faire respecter la loi en toute indépendance. Il a également annoncé le lancement à la mi-mai d’un appel en RNT sur la Bande III dans les 20 plus grandes agglomérations françaises en complément des villes de Paris, Nice et Marseille.
Par cette décision, le CSA répond également au souci du pluralisme des éditeurs représentatifs en nombre de fréquences, d'emplois, d’audience et consolide le modèle économique de ces acteurs indépendants sur les territoires, qu'ils soient commerciaux ou associatifs. Les effets positifs de la RNT sur notre secteur seront nombreux : innovation dans les programmes, émergence d’une nouvelle génération de producteurs multimédias, meilleure exposition des nouveaux talents,…
Le SNRL qui mène, depuis mai 2010, en partenariat avec des éditeurs associatifs, commerciaux et de services publics, une expérimentation en RNT dans la zone de Nantes, a démontré qu’un modèle économique vertueux existe, ce modèle que nous avons à plusieurs reprises souhaité présenter au Ministre de la Culture, n’a trouvé aucun écho auprès de ses services, tout comme en 2006 lorsque nous réclamions l’ajout du DAB+ à l’arrêté signal en alertant sur l’isolement de la France vis-à-vis de nos voisins européens…
Le SNRL, attaché au mode de diffusion hertzien, accompagnera les radios associatives vers la voie de la numérisation, et sollicitera le futur gouvernement afin de lui présenter un modèle de financement équilibré. Dans cette perspective, le syndicat a saisi les candidats à l'élection présidentielle d'un mémorandum en faveur de la radio numérique terrestre et de la consolidation de la radiodiffusion associative. Le choix des prochaines années devra témoigner d'une volonté politique forte : celle du pluralisme et de la diversité.
La radiodiffusion hertzienne universelle, populaire et gratuite, ainsi renouvelée et modernisée, deviendra progressivement le mode d'écoute privilégié des jeunes générations. Dès 2013, une nouvelle offre radiophonique sera accessible gratuitement pour près de 70% de la population française.
Le 25 avril dernier, le CSA a rappelé lors d’une réunion où était invité l'ensemble des organisations représentatives des radios, son obligation d’affecter la ressource hertzienne disponible aux candidats qui lui en faisaient la demande et sa détermination à faire respecter la loi en toute indépendance. Il a également annoncé le lancement à la mi-mai d’un appel en RNT sur la Bande III dans les 20 plus grandes agglomérations françaises en complément des villes de Paris, Nice et Marseille.
Par cette décision, le CSA répond également au souci du pluralisme des éditeurs représentatifs en nombre de fréquences, d'emplois, d’audience et consolide le modèle économique de ces acteurs indépendants sur les territoires, qu'ils soient commerciaux ou associatifs. Les effets positifs de la RNT sur notre secteur seront nombreux : innovation dans les programmes, émergence d’une nouvelle génération de producteurs multimédias, meilleure exposition des nouveaux talents,…
Le SNRL qui mène, depuis mai 2010, en partenariat avec des éditeurs associatifs, commerciaux et de services publics, une expérimentation en RNT dans la zone de Nantes, a démontré qu’un modèle économique vertueux existe, ce modèle que nous avons à plusieurs reprises souhaité présenter au Ministre de la Culture, n’a trouvé aucun écho auprès de ses services, tout comme en 2006 lorsque nous réclamions l’ajout du DAB+ à l’arrêté signal en alertant sur l’isolement de la France vis-à-vis de nos voisins européens…
Le SNRL, attaché au mode de diffusion hertzien, accompagnera les radios associatives vers la voie de la numérisation, et sollicitera le futur gouvernement afin de lui présenter un modèle de financement équilibré. Dans cette perspective, le syndicat a saisi les candidats à l'élection présidentielle d'un mémorandum en faveur de la radio numérique terrestre et de la consolidation de la radiodiffusion associative. Le choix des prochaines années devra témoigner d'une volonté politique forte : celle du pluralisme et de la diversité.
La radiodiffusion hertzienne universelle, populaire et gratuite, ainsi renouvelée et modernisée, deviendra progressivement le mode d'écoute privilégié des jeunes générations. Dès 2013, une nouvelle offre radiophonique sera accessible gratuitement pour près de 70% de la population française.
Les radios de l'économie sociale doivent être accompagnées
En trente ans, les radios de l’économie sociale ont relevé de nombreux défis. Elles poursuivront leurs missions. Elles resteront à la pointe de l'innovation culturelle et technologique. Elles contribuent, seules sur les territoires, à la liberté d'informer avec toujours plus de professionnalisme. Elles ne peuvent cependant franchir seules les obstacles et ne pourraient répondre aux missions de service
public qui leur sont confiées sans un accompagnement financier optimisé et significatif de la puissance publique, sans une volonté gouvernementale, et sans une incitation politique à favoriser un partenariat normalisé et systématique avec les institutions de l'Etat et avec les collectivités territoriales.
public qui leur sont confiées sans un accompagnement financier optimisé et significatif de la puissance publique, sans une volonté gouvernementale, et sans une incitation politique à favoriser un partenariat normalisé et systématique avec les institutions de l'Etat et avec les collectivités territoriales.