UNE POLITIQUE ENGAGEE EN FAVEUR DE L'ATTRACTIVITE DES METIERS
Depuis plusieurs années, le Syndicat National des Radios Libres défend l'idée d'une politique salariale favorable à l'attractivité des métiers, notamment pour les jeunes dans la perspective des recrutements à venir. Il s'avère en effet que le turn-over dans la branche est de l'ordre de 20 à 25 % selon le type de radio, et que celui-ci est principalement lié à la faiblesse des salaires en début de carrière.
Suite à la revalorisation des salaires minimum dans la radio du 1er janvier 2022, les partenaires sociaux avaient déjà entamé une phase de négociation. C'est ce que l'on appelle la NAO (négociation annuelle obligatoire). Celle-ci a été accélérée par le contexte tendu lié à l’inflation et pour prendre en compte l’augmentation du SMIC. Les négociations menées ces derniers mois ont abouti à un accord signé le 12 avril 2022 par les partenaires sociaux de la radiodiffusion, dont le SNRL, le syndicat majoritaire des radios privées dans la convention collective applicable.
A noter que ledit accord a été signé à l’unanimité par les organisations de salariés SNRT CGT Audiovisuel, F3C CFDT et FO Médias, ainsi que les organisations d’employeurs SNRL, CNRA, SIRTI, SNRC et SRN.
Le SNRL attire l’attention des entreprises que cet accord ne concerne pas seulement les radios hertziennes, mais tout le champ de la Convention Collective de la Radiodiffusion (IDCC 1922, Brochure N°3285), tel qu'il a été défini en son article 1.1 Sont donc concernées par la négociation et les accords collectifs les web-radios, les radios câblées et satellitaires et les fournisseurs et producteurs de programmes radios, conformément aux dispositions de l' accord du 5 décembre 2008 (étendus par un arrêté du 10 juillet 2009), qui fixe notamment les classifications, les types de services de radios, et les dispositions d'ancienneté. Les valeurs de points qui sont définies par cet accord s'appliquent pour l'ensemble des personnels (dont les journalistes) employés par les entreprises concernées.
Suite à la revalorisation des salaires minimum dans la radio du 1er janvier 2022, les partenaires sociaux avaient déjà entamé une phase de négociation. C'est ce que l'on appelle la NAO (négociation annuelle obligatoire). Celle-ci a été accélérée par le contexte tendu lié à l’inflation et pour prendre en compte l’augmentation du SMIC. Les négociations menées ces derniers mois ont abouti à un accord signé le 12 avril 2022 par les partenaires sociaux de la radiodiffusion, dont le SNRL, le syndicat majoritaire des radios privées dans la convention collective applicable.
A noter que ledit accord a été signé à l’unanimité par les organisations de salariés SNRT CGT Audiovisuel, F3C CFDT et FO Médias, ainsi que les organisations d’employeurs SNRL, CNRA, SIRTI, SNRC et SRN.
Le SNRL attire l’attention des entreprises que cet accord ne concerne pas seulement les radios hertziennes, mais tout le champ de la Convention Collective de la Radiodiffusion (IDCC 1922, Brochure N°3285), tel qu'il a été défini en son article 1.1 Sont donc concernées par la négociation et les accords collectifs les web-radios, les radios câblées et satellitaires et les fournisseurs et producteurs de programmes radios, conformément aux dispositions de l' accord du 5 décembre 2008 (étendus par un arrêté du 10 juillet 2009), qui fixe notamment les classifications, les types de services de radios, et les dispositions d'ancienneté. Les valeurs de points qui sont définies par cet accord s'appliquent pour l'ensemble des personnels (dont les journalistes) employés par les entreprises concernées.
LES NOUVEAUX SALAIRES MINIMUMS AU 1ER AOÛT 2022
Le syndicat précise que l'ancien accord du 1er janvier 2022, avait fixé les valeurs de points en vigueur jusqu'en juillet 2022 inclus.
– pour tous les salariés, jusqu’à l’indice 120, une valeur de point A de 13,15 € ;
– pour chaque point supplémentaire, à partir de 121, une valeur de point B de 10,07 €.
Après les négociations avec les syndicats de salariés représentatifs menées lors de ce premier semestre, nous passons a une autre valeur du point à partir du 1er aout 2022.
- le Point A augmenté est de 4,9 % et passe à 13,79 €
- et le point B de 0,3 %, soit de 10,07 à 10,10 €
– pour tous les salariés, jusqu’à l’indice 120, une valeur de point A de 13,15 € ;
– pour chaque point supplémentaire, à partir de 121, une valeur de point B de 10,07 €.
Après les négociations avec les syndicats de salariés représentatifs menées lors de ce premier semestre, nous passons a une autre valeur du point à partir du 1er aout 2022.
- le Point A augmenté est de 4,9 % et passe à 13,79 €
- et le point B de 0,3 %, soit de 10,07 à 10,10 €
LA GRILLE SALARIALE DES RADIOS : UN SYSTÈME GAGNANT-GAGNANT !
Comme le préconise le syndicat majoritaire des radios privées depuis plusieurs années, les partenaires sociaux ont décidé une augmentation plus importante des bas salaires, de 4,9 % pour la partie du salaire en points A. Cela concerne également les cadres et journalistes de la branche de la radiodiffusion élargie aux entreprises connexes, dont les webradios. C'est la première fois que les minima salariaux augmenteront de manière aussi importante.
Le système de double point d'indice (A et B), à laquelle le SNRL est attaché, permet d'augmenter les bas salaires, d'éviter un accroissement de la hiérarchie des salaires, et donc de fragiliser l'économie des radios locales. Cela revient à l'augmentation d'un socle commun pour tous les salaires, car ce socle commun est constitué par les cent vingt premiers points « A » pour tous les salariés. Le double point A/point B permet la réduction des écarts de salaires et l'augmentation significative des bas salaires. En outre, il permet d'adapter les minimas conventionnels des salaires plus élevés à la réalité des petites entreprises, notamment en période de crise. Ce système permet la création de centaines d'emplois sur les territoires. Notre philosophie, pour les collectifs de travail que sont nos entreprises, est de créer de l'emploi durable, de former les jeunes aux métiers de la radio et de s'engager pour relever les défis du développement territorial.
En 2022, le Fonds de soutien (FSER) verra une légère augmentation, défendue par La Ministre Roselyne Bachelot à la suite de l'action des syndicats de radio CNRA et SNRL. Il est d’ailleurs intéressant de noter que la subvention d’exploitation du FSER est, comme son nom l’indique, dédiée notamment à la masse salariale des radios associatives. L'augmentation du FSER a pour conséquence de renforcer la capacité des radios associatives à augmenter les salaires. Le SNRL a rappelé aux syndicats de salariés qu'il est prêt aux efforts nécessaires sur la masse salariale pour autant que la puissance publique fasse un effort sur le budget du FSER.
En 2022 et 2023, le SNRL, après avoir étudié l'évolution du FSER, défend l'idée d'une augmentation générale significative du FSER afin de rendre les métiers de la radio attractifs, notamment pour les jeunes en début de carrière et favoriser leur implication à long terme dans le projet stratégique de la radiodiffusion associative en matière de responsabilité éditoriale et de convergences locales.
Le système de double point d'indice (A et B), à laquelle le SNRL est attaché, permet d'augmenter les bas salaires, d'éviter un accroissement de la hiérarchie des salaires, et donc de fragiliser l'économie des radios locales. Cela revient à l'augmentation d'un socle commun pour tous les salaires, car ce socle commun est constitué par les cent vingt premiers points « A » pour tous les salariés. Le double point A/point B permet la réduction des écarts de salaires et l'augmentation significative des bas salaires. En outre, il permet d'adapter les minimas conventionnels des salaires plus élevés à la réalité des petites entreprises, notamment en période de crise. Ce système permet la création de centaines d'emplois sur les territoires. Notre philosophie, pour les collectifs de travail que sont nos entreprises, est de créer de l'emploi durable, de former les jeunes aux métiers de la radio et de s'engager pour relever les défis du développement territorial.
En 2022, le Fonds de soutien (FSER) verra une légère augmentation, défendue par La Ministre Roselyne Bachelot à la suite de l'action des syndicats de radio CNRA et SNRL. Il est d’ailleurs intéressant de noter que la subvention d’exploitation du FSER est, comme son nom l’indique, dédiée notamment à la masse salariale des radios associatives. L'augmentation du FSER a pour conséquence de renforcer la capacité des radios associatives à augmenter les salaires. Le SNRL a rappelé aux syndicats de salariés qu'il est prêt aux efforts nécessaires sur la masse salariale pour autant que la puissance publique fasse un effort sur le budget du FSER.
En 2022 et 2023, le SNRL, après avoir étudié l'évolution du FSER, défend l'idée d'une augmentation générale significative du FSER afin de rendre les métiers de la radio attractifs, notamment pour les jeunes en début de carrière et favoriser leur implication à long terme dans le projet stratégique de la radiodiffusion associative en matière de responsabilité éditoriale et de convergences locales.
LA POLITIQUE SALARIALE DES « EMPLOYEURS ENGAGES »
Dans les radios de l’Économie Sociale et Solidaire, qui participent a la campagne « Employeurs Engagés » de l'Union des Entreprises de l'Economie Sociale » (UDES Un appel des « Employeurs engagés » de l’ESS pour affirmer leur identité et revendiquer leurs spécificités | UDES ) la méthode choisie fait que tous les salaires sont mécaniquement impactés par l'augmentation de la valeur des points d'indice A et B
Dans le cadre de sa politique d'incitation, d'engagement dans le projet radiophonique, et de gestion prévisionnelle des emplois, le SNRL préconise que la politique salariale de ses entreprises adhérentes prenne en compte de l'augmentation de la valeur du point pour tous les salariés, y compris les pigistes et les CDDU, les alternants et les CAE, et cela même si leur salaire se trouve au-dessus des « minimas conventionnels ». Les salaires étant convertis en points selon la grille indiciaire, l'augmentation de la valeur du point impacte tous les salaires. Cela donne tout son sens a la négociation contractuelle a l'embauche, à la NAO et à l'ancienneté.
Le syndicat majoritaire des radios associatives rappelle que les cotisations sociales, de vieillesse, de santé et de prévoyance, devaient être considérées comme un salaire différé. Le coût de ces dispositifs, qui peuvent apparaître a première vue comme une perte de revenu est en réalité de la « rémunération différée et mutualisée », du fait des risques de maladie et de décès, tout comme les cotisations retraite. Cela améliore les carrières, la sécurité de l'emploi et la mobilité des salariés dans les radios et entre les radios.
Dans le cadre de sa politique d'incitation, d'engagement dans le projet radiophonique, et de gestion prévisionnelle des emplois, le SNRL préconise que la politique salariale de ses entreprises adhérentes prenne en compte de l'augmentation de la valeur du point pour tous les salariés, y compris les pigistes et les CDDU, les alternants et les CAE, et cela même si leur salaire se trouve au-dessus des « minimas conventionnels ». Les salaires étant convertis en points selon la grille indiciaire, l'augmentation de la valeur du point impacte tous les salaires. Cela donne tout son sens a la négociation contractuelle a l'embauche, à la NAO et à l'ancienneté.
Le syndicat majoritaire des radios associatives rappelle que les cotisations sociales, de vieillesse, de santé et de prévoyance, devaient être considérées comme un salaire différé. Le coût de ces dispositifs, qui peuvent apparaître a première vue comme une perte de revenu est en réalité de la « rémunération différée et mutualisée », du fait des risques de maladie et de décès, tout comme les cotisations retraite. Cela améliore les carrières, la sécurité de l'emploi et la mobilité des salariés dans les radios et entre les radios.
RAPPEL DU MODE DE CALCUL DES SALAIRES MINIMUMS CONVENTIONNELS
Les salaires minimums conventionnels (SC) se calculent selon la formule suivante :
SC = (120 x Valeur du Point A) + (Z x Valeur du Point B). La somme (120 + Z) doit être égale au nombre de points de l'indice appliqué au salaire considéré.
La variable Z se détermine comme suit
SC = (120 x Valeur du Point A) + (Z x Valeur du Point B). La somme (120 + Z) doit être égale au nombre de points de l'indice appliqué au salaire considéré.
La variable Z se détermine comme suit
- si l'indice du salarié est de 120, alors Z = 0
- si l'indice du salarié est supérieur ou égal à 121, alors Z = indice du salarié – 120
RÉDUIRE LES ÉCARTS DE RÉMUNÉRATION ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES
Les syndicats d'employeurs dans la radiodiffusion se sont engagés à améliorer l'observation des écarts de rémunération entre les hommes et les femmes. Ces écarts sont mesurés dans le "rapport de branche" que les syndicats d'employeurs diligentent tous les deux ans.
Les partenaires sociaux invitent les entreprises de la branche à porter une attention particulière à la reprise du travail des salarié(e)s à l’issue de congés maternité et de congés parentaux d’éducation. Les partenaires sociaux préconisent l’organisation d’entretiens individuels de reprise d’activité des salarié(e)s concerné(e) s, précédemment à la reprise d’activités ou dans les 2 mois suivant celle-ci. Ces entretiens de reprise d’activités devront notamment être dédiés à l’accès des salarié(e)s concerné(e)s à la formation en vue de l’adaptation à l’emploi, aux possibilités d’évolutions de poste et de carrière, et à optimiser l’application des dispositions du code du travail relatives à la mise en œuvre des augmentations de salaire collectives et individuelles.
Les partenaires sociaux invitent les entreprises de la branche à porter une attention particulière à la reprise du travail des salarié(e)s à l’issue de congés maternité et de congés parentaux d’éducation. Les partenaires sociaux préconisent l’organisation d’entretiens individuels de reprise d’activité des salarié(e)s concerné(e) s, précédemment à la reprise d’activités ou dans les 2 mois suivant celle-ci. Ces entretiens de reprise d’activités devront notamment être dédiés à l’accès des salarié(e)s concerné(e)s à la formation en vue de l’adaptation à l’emploi, aux possibilités d’évolutions de poste et de carrière, et à optimiser l’application des dispositions du code du travail relatives à la mise en œuvre des augmentations de salaire collectives et individuelles.
DES FORMATIONS SPÉCIFIQUES POUR LES RADIOS
De nombreuses radios font part au syndicat de difficultés liées à l'application du droit du travail, et plus précisément de la Convention Collective Nationale (CCN) et de la grille de rémunération des métiers de la radio. Il existe des formations collectives ou dans l'entreprise, dispensées par l'ORCEL (Office de la Radiodiffusion et des Communications Électroniques), afin de soutenir les employeurs dans leur politique d'harmonisation salariale et de gestion des compétences : classifications de la grille, fixation des salaires de base dans chaque filière et pour chaque métier, instruments favorisant l'égalité des salaires femmes-hommes dans nos professions, adaptation aux postes de travail aux personnes handicapées, la formation professionnelle, la prévoyances et les bonnes pratiques en matière de santé.
Le SNRL, représentant les deux tiers des radios de l'économie sociale dans la branche de la radiodiffusion, accorde une importance particulière à la gestion prévisionnelle de l'emploi et aux carrières des salariés, tout en étant conscient que la nature de nos métiers exige la polyvalence intra-entreprise et la mobilité inter-entreprises. La politique salariale et sociale, au niveau de l'entreprise et au niveau de la branche est pour le SNRL, un élément essentiel : il s'agit de renforcer la confiance au sein des équipes, facteur essentiel de l'engagement de toutes et de tous aux projets de la radio.
Le SNRL, représentant les deux tiers des radios de l'économie sociale dans la branche de la radiodiffusion, accorde une importance particulière à la gestion prévisionnelle de l'emploi et aux carrières des salariés, tout en étant conscient que la nature de nos métiers exige la polyvalence intra-entreprise et la mobilité inter-entreprises. La politique salariale et sociale, au niveau de l'entreprise et au niveau de la branche est pour le SNRL, un élément essentiel : il s'agit de renforcer la confiance au sein des équipes, facteur essentiel de l'engagement de toutes et de tous aux projets de la radio.