Le Ministère a pris en compte les arguments du syndicat majoritaire des radios locales sur les impératifs budgétaires des radios associatives afin d’obtenir l'aide publique réglementaire rapidement. Souvenons-nous des errements des années précédentes, les retards d’instruction avaient eu pour conséquences de décaler les versements de plusieurs mois, ce qui avait eu pour effet de fragiliser l'emploi et le maintien de la qualité des programmes. Ce ne sera pas le cas cette année.
On constate de manière macroéconomique, à la lecture des rapports de branches successifs, que l'emploi augmente lorsque le FSER contribue aux attentes des entreprises, et qu'il se stabilise ou même diminue lorsque le FSER est retardé ou fait défaut. Cela peut correspondre à une variable de 0,5 à 1,5 % sur près de trois mille salariés concernés, c'est a dire plusieurs dizaines de personnes. Pour le président du SNRL, Emmanuel Boutterin « Ces personnes ont des visages. Cela nous conduit à convaincre les pouvoirs publics sur le fait que l'aide publique réglementaire est un élément essentiel de stabilité de l'emploi dans la branche, et que les radios associatives, a l'inverse d'autres modèles, investissent généralement la ressource publique dans la création, la qualité et la pérennisation des emplois. C'est suffisamment rare pour être souligné ».
Ce respect du calendrier d'attribution de l'aide publique réglementaire s’explique par le fait que la quasi-totalité des dossiers ont été examinés avant le mois de décembre, et au vu du planning présenté le 23 janvier par le Ministère, on s'engage dans la même voie en 2020.
On constate de manière macroéconomique, à la lecture des rapports de branches successifs, que l'emploi augmente lorsque le FSER contribue aux attentes des entreprises, et qu'il se stabilise ou même diminue lorsque le FSER est retardé ou fait défaut. Cela peut correspondre à une variable de 0,5 à 1,5 % sur près de trois mille salariés concernés, c'est a dire plusieurs dizaines de personnes. Pour le président du SNRL, Emmanuel Boutterin « Ces personnes ont des visages. Cela nous conduit à convaincre les pouvoirs publics sur le fait que l'aide publique réglementaire est un élément essentiel de stabilité de l'emploi dans la branche, et que les radios associatives, a l'inverse d'autres modèles, investissent généralement la ressource publique dans la création, la qualité et la pérennisation des emplois. C'est suffisamment rare pour être souligné ».
Ce respect du calendrier d'attribution de l'aide publique réglementaire s’explique par le fait que la quasi-totalité des dossiers ont été examinés avant le mois de décembre, et au vu du planning présenté le 23 janvier par le Ministère, on s'engage dans la même voie en 2020.
En 2019, ce sont 702 dossiers de radios, qui ont été déposés. 681 subventions d’exploitations et 403 subventions sélectives sont attribuées
Ces dernières années, le nombre de nouvelles radios locales et de nouveaux services est en progression et le solde "radios fermées/nouvelles radios" est positif. Cela témoigne de la stabilité et de la vivacité du secteur de l'économie sociale de la radiodiffusion. En revanche, l'effet bénéfique de la modification du barème de la subvention d'exploitation en 2017 conjugué à une augmentation de la dotation globale du FSER pour un montant de 1,5M€ a atteint ses limites comme nous le pressentions. On constate une baisse de 4% du budget global alloué à la subvention sélective, et une stagnation du nombre des radios en bénéficiant. Les radios obtiennent plus de points dans les critères principaux (+3.5%) et + 2.5% sur la totalité des points. Cela tend a démontrer que les radios éligibles à la subvention sélective améliorent leur score relatif a la qualité du Programme d'Intérêt Local, ce pourquoi le syndicat milite activement. Inversement, on constate une forte augmentation du nombre de radios qui ne présentent aucune demande de subvention sélective, au nombre de 113. Le Congrès "SNRL 2020 en Normandie" se penchera sur cette problématique et proposera des solutions fortes. Dans l'immédiat, le syndicat entame déjà les discussions nécessaires avec le gouvernement et le législateur afin d'augmenter la dotation du FSER et que celle-ci soit majoritairement orientée vers la subvention sélective, garantie de la qualité des programmes et de la professionnalisation des équipes.
Ces dernières années, le nombre de nouvelles radios locales et de nouveaux services est en progression et le solde "radios fermées/nouvelles radios" est positif. Cela témoigne de la stabilité et de la vivacité du secteur de l'économie sociale de la radiodiffusion. En revanche, l'effet bénéfique de la modification du barème de la subvention d'exploitation en 2017 conjugué à une augmentation de la dotation globale du FSER pour un montant de 1,5M€ a atteint ses limites comme nous le pressentions. On constate une baisse de 4% du budget global alloué à la subvention sélective, et une stagnation du nombre des radios en bénéficiant. Les radios obtiennent plus de points dans les critères principaux (+3.5%) et + 2.5% sur la totalité des points. Cela tend a démontrer que les radios éligibles à la subvention sélective améliorent leur score relatif a la qualité du Programme d'Intérêt Local, ce pourquoi le syndicat milite activement. Inversement, on constate une forte augmentation du nombre de radios qui ne présentent aucune demande de subvention sélective, au nombre de 113. Le Congrès "SNRL 2020 en Normandie" se penchera sur cette problématique et proposera des solutions fortes. Dans l'immédiat, le syndicat entame déjà les discussions nécessaires avec le gouvernement et le législateur afin d'augmenter la dotation du FSER et que celle-ci soit majoritairement orientée vers la subvention sélective, garantie de la qualité des programmes et de la professionnalisation des équipes.
La dématérialisation et la numérisation du dossier est également un élément de la rationalisation du traitement des dossiers. Cent-vingt radios ont opté pour la dématérialisation en 2019. Le SNRL est conscient des craintes de certaines radios, mais manifestement, la démarche est simplifiée. Aucun souci administratif n’a été recensé l’année dernière. Aujourd'hui, le SNRL pense qu'il n'y a pas de raison de ne pas recourir à cette formule, qui semble participer à un calendrier plus rapide. Une politique incitative de soutien à la digitalisation (et non punitive) sera prochainement exposée par le syndicat au Ministère.
Dans un courriel personnalisé à toutes les radios, le syndicat a réitéré ses conseils opérationnels pour le dossier, qui est en mis en ligne depuis ce mardi 4 février avec une dead-line (la guillotine des associatives !) au 15 avril 2020
Dans un courriel personnalisé à toutes les radios, le syndicat a réitéré ses conseils opérationnels pour le dossier, qui est en mis en ligne depuis ce mardi 4 février avec une dead-line (la guillotine des associatives !) au 15 avril 2020
Selon Michelle Lestelle, Vice-Présidente du syndicat et Déléguée Nationale à l'emploi et à la formation professionnelle : « rien ne remplace les échanges directs entre praticiens des radios, spécialistes des budgets, notamment lors du prochain Congrès. Je préconise également que les responsables des radios participent à la formation spécifique de l'ORCEL pour améliorer leurs compétences et leur performance ». Ces formations avec suivi personnalisé sont en effet unanimement saluées et à forte valeur ajoutée.
Le Congrès Louviers 2020, au cœur de la Normandie, aura lieu les 3, 4 et 5 juin. Vous y rencontrerez directement Mélanie Charpentier, Déléguée Nationale au FSER et au financement des radios, Christophe Betbeder, membres titulaires de la Commission du FSER, et Mireille Alfare de Lorenzo, et Yann Artiguelongue, leurs suppléants.
Le Congrès Louviers 2020, au cœur de la Normandie, aura lieu les 3, 4 et 5 juin. Vous y rencontrerez directement Mélanie Charpentier, Déléguée Nationale au FSER et au financement des radios, Christophe Betbeder, membres titulaires de la Commission du FSER, et Mireille Alfare de Lorenzo, et Yann Artiguelongue, leurs suppléants.
Mélanie Charpentier, Déléguée Nationale au FSER et au financement des radios et Michelle Lestelle, Vice-Présidente du syndicat au salon de la radio en janvier 2020