LA RADIO SE REINVENTE…
La radio a su s'adapter à l’arrivée de la télévision ; elle sait aujourd’hui intégrer les nouveaux usages du numérique, notamment via les services IP, la téléphonie mobile et le podcast.
Au niveau de ses missions, de nombreuses initiatives ont vu le jour pour porter l'action radiophonique avec une pratique renouvelée et vers de nouveaux publics.
Depuis les années 2000, le paysage radiophonique a intégré de nouveaux acteurs comme des podcasteurs, des structures de production ou encore des festivals. Une nouvelle forme de radio a ainsi vu le jour, plus mobile, plus inventive et plus libre. La radio va également à la rencontre du public, des jeunes dans le cadre de l’éducation aux médias, et met en avant les auteurs et réalisateurs notamment lors de séances d’écoute ou de festival.
Au niveau de ses missions, de nombreuses initiatives ont vu le jour pour porter l'action radiophonique avec une pratique renouvelée et vers de nouveaux publics.
Depuis les années 2000, le paysage radiophonique a intégré de nouveaux acteurs comme des podcasteurs, des structures de production ou encore des festivals. Une nouvelle forme de radio a ainsi vu le jour, plus mobile, plus inventive et plus libre. La radio va également à la rencontre du public, des jeunes dans le cadre de l’éducation aux médias, et met en avant les auteurs et réalisateurs notamment lors de séances d’écoute ou de festival.
…MAIS MANQUE DE FINANCEMENTS
Paradoxalement, ce secteur est fortement contraint par le manque de financements alors que les enjeux à relever sont importants pour donner à ce 8ème art la place qu’il mérite au risque de le voir réduit à une fonction purement divertissante :
Aujourd’hui, l’économie des radios associatives, qui repose en grande partie sur le FSER et les financements de collectivités locales, est trop restreinte et inégale en fonction des territoires pour permettre un accompagnement et développement de la création radiophonique.
Par ailleurs, il n’existe quasi aucune aide privée, la radio n’étant pas un champ trouvant un écho particulier dans le mécénat. Aussi, seuls quelques dispositifs de financements et bourses sont portés par les sociétés civiles d’auteurs, comme la Scam et la SACD, plutôt destinés à accompagner des auteurs sur l’écriture de leur projet avec des moyens dédiés très modestes au regard des besoins exprimés par le secteur.
Afin d’apporter sa contribution au secteur, le SNRL a pris l’initiative de créer le Fonds de dotation de la Radio, qui a vocation à s’élargir dans les prochaines années. Ce fonds ne pourra répondre aux besoins de financement et de structuration de la création radiophonique mais prendra sa place dans un schéma plus complet porté par l’État.
- Permettre aux professionnels et bénévoles des radios, aux auteurs et créateurs de pouvoir produire et créer dans les meilleures conditions tout en répondant aux enjeux de l’éducation aux médias ;
- Renforcer la pluralité et l’indépendance de l’information ;
- Développer l’émergence et la diversité culturelle et artistique.
Aujourd’hui, l’économie des radios associatives, qui repose en grande partie sur le FSER et les financements de collectivités locales, est trop restreinte et inégale en fonction des territoires pour permettre un accompagnement et développement de la création radiophonique.
Par ailleurs, il n’existe quasi aucune aide privée, la radio n’étant pas un champ trouvant un écho particulier dans le mécénat. Aussi, seuls quelques dispositifs de financements et bourses sont portés par les sociétés civiles d’auteurs, comme la Scam et la SACD, plutôt destinés à accompagner des auteurs sur l’écriture de leur projet avec des moyens dédiés très modestes au regard des besoins exprimés par le secteur.
Afin d’apporter sa contribution au secteur, le SNRL a pris l’initiative de créer le Fonds de dotation de la Radio, qui a vocation à s’élargir dans les prochaines années. Ce fonds ne pourra répondre aux besoins de financement et de structuration de la création radiophonique mais prendra sa place dans un schéma plus complet porté par l’État.
PRENDRE EXEMPLE SUR LE CNC
De nombreux dispositifs ont été définis pour promouvoir, soutenir et encadrer, entre autres, le financement des œuvres, la création et favoriser notamment les échanges entre professionnels dans les différents domaines artistiques.
Pour Loïc Chusseau, délégué national aux affaires culturelles du SNRL, « on peut citer à titre d’exemple le CNC(3) pour le cinéma et l’audiovisuel qui concourent à engager les acteurs du secteur dans une démarche vertueuse de production et de valorisation, tout en garantissant un financement acceptable faisant office de levier économique pour le développement des projets, notamment en région.
Qu’il soit auteur, producteur, diffuseur ou distributeur, chacun peut ainsi bénéficier, via le CNC, d’un financement tenant compte de la spécificité du projet développé et des différentes phases de mise en œuvre.
L’État en portant une véritable politique publique dans le domaine de la radio, à l’image de celle pour l’audiovisuel, engagerait un développement des moyens de financement et une dynamique au niveau des régions en impliquant les différents acteurs locaux. »
L’art radiophonique nécessite ainsi une attention plus coordonnée et significative de la part des pouvoirs publics et du ministère de la Culture. En ce sens, le SNRL propose de créer un « Fonds pour la Radio » qui s’articulerait autour de deux piliers :
Pour Loïc Chusseau, délégué national aux affaires culturelles du SNRL, « on peut citer à titre d’exemple le CNC(3) pour le cinéma et l’audiovisuel qui concourent à engager les acteurs du secteur dans une démarche vertueuse de production et de valorisation, tout en garantissant un financement acceptable faisant office de levier économique pour le développement des projets, notamment en région.
Qu’il soit auteur, producteur, diffuseur ou distributeur, chacun peut ainsi bénéficier, via le CNC, d’un financement tenant compte de la spécificité du projet développé et des différentes phases de mise en œuvre.
L’État en portant une véritable politique publique dans le domaine de la radio, à l’image de celle pour l’audiovisuel, engagerait un développement des moyens de financement et une dynamique au niveau des régions en impliquant les différents acteurs locaux. »
L’art radiophonique nécessite ainsi une attention plus coordonnée et significative de la part des pouvoirs publics et du ministère de la Culture. En ce sens, le SNRL propose de créer un « Fonds pour la Radio » qui s’articulerait autour de deux piliers :
- Le Fonds de Soutien à l’Expression Radiophonique avec son périmètre d’intervention actuel
- Le Fonds pour la Création et Production Radiophonique tel que décrit dans le plaidoyer. »