Le CNM a pour vocation de regrouper des structures déjà existantes : le CNV (Centre national de la chanson, des variétés et du jazz), l'Irma (centre d'information et de ressources pour les musiques actuelles) et le FCM (Fonds pour la création musicale). Le Bureau Export en charge du développement des artistes à l'international pourrait également être intégré, comme le souhaite le SNRL.
Ce Centre National de la Musique permettra aussi d’avoir « une vision à 360 degrés sur le secteur et aura pour mission l'observation du marché et le pilotage des outils publics pour la musique", a souhaité Franck Riester, dont la volonté politique de faire aboutir le dossier a été saluée.
Ce Centre National de la Musique permettra aussi d’avoir « une vision à 360 degrés sur le secteur et aura pour mission l'observation du marché et le pilotage des outils publics pour la musique", a souhaité Franck Riester, dont la volonté politique de faire aboutir le dossier a été saluée.
Battre le fer tant qu'il est chaud !
Le ministre de la Culture a confié à Catherine Ruggeri, inspectrice générale des affaires culturelles, la présidence du CNM. Pascal Bois, député, est chargé par le gouvernement de porter le texte de loi à l’Assemblée Nationale très rapidement (on parle d'avril) afin de définir les contours juridiques de ce futur centre national et de permettre la création de l’EPIC, Établissement Public à caractère Industriel et Commercial.
Le CNM avait déjà été évoqué en 2011 sous le mandat de Frédéric Mitterrand, puis s'était enlisé durablement en dépit de la volonté des acteurs de la filière. Dès cette époque le SNRL avait missionné Loïc Chusseau, délégué national aux affaires culturelles, afin de participer aux groupes de travail ; un rapport avait été remis à l’issue d’une année de travail avec Didier Selles, alors président de l’APCNM (Association de Préfiguration du CNM).
Le CNM avait déjà été évoqué en 2011 sous le mandat de Frédéric Mitterrand, puis s'était enlisé durablement en dépit de la volonté des acteurs de la filière. Dès cette époque le SNRL avait missionné Loïc Chusseau, délégué national aux affaires culturelles, afin de participer aux groupes de travail ; un rapport avait été remis à l’issue d’une année de travail avec Didier Selles, alors président de l’APCNM (Association de Préfiguration du CNM).
Le premier syndicat des radios associatives s'engage
Lors de cette rencontre du 21 mars, Loic Chusseau s’est félicité de la mise en place du CNM et a souligné l’importance de prendre en compte les éditeurs de programmes radiophoniques dans l'EPIC afin de travailler en transversalité et de renforcer la diversité et l’émergence musicale dans les médias.
Il s’agit aujourd'hui de poursuivre le processus, devant le parlement, afin de donner aux radios dans leur diversité, et notamment les radios locales associatives, la place qu’elles méritent dans l’écosystème des industries musicales et culturelles.
Il s’agit aujourd'hui de poursuivre le processus, devant le parlement, afin de donner aux radios dans leur diversité, et notamment les radios locales associatives, la place qu’elles méritent dans l’écosystème des industries musicales et culturelles.