En ce qui concerne les activités des radios associatives, près de la moitié des entreprises répondantes ont déclaré une augmentation de leurs activités par rapport à 2021. Cela peut être interprété comme un signe positif de la vitalité et de la créativité de nos radios malgré les difficultés rencontrées ces dernières années. Cette situation positive doit inciter les pouvoirs publics à renforcer leur soutien aux radios locales associatives. On peut imaginer, par exemple, que la DGMIC pilote une consultation sur une répartition raisonnable des messages d'intérêt général avec les directions de la communication concernées.
Concernant les subventions autres que le FSER (Fonds de Soutien à l'Expression Radiophonique) la grande majorité des radios ont vu leurs financements maintenus, néanmoins 28% signalent une diminution des subventions. Cela montre qu'une majorité de radios associatives ont réussi à maintenir leurs partenariats et le soutien financier nécessaire pour continuer leurs activités. En revanche, la vente de prestations a été plus mitigée. Seulement 40% des radios signalent qu'elles ont maintenu leur niveau de vente en totalité. Cependant, 30% ont signalé une augmentation, ce qui indique qu'il y a encore des opportunités de développement pour les radios associatives sur leur territoire, malgré ça 40% des radios ont un déficit en 2022. Une grande satisfaction pour le SNRL, c’est près de 7 radios sur 10 réalisent des ateliers d’Éducation aux Médias et à l’Information.
L'augmentation du temps consacré aux tâches administratives (RH, comptabilité, gestion et secrétariat) pour 85% des radios est un signe de l'impact croissant des contraintes réglementaires et administratives sur ces entreprises. Cette augmentation importante est un indicateur significatif qui interroge sur la formation des équipes autour de ces questions. D’ailleurs peu de radio (10%) ont mis en place des dispositifs RH (Accord d'intéressement, DUER). Le Syndicat National des Radios Libres proposera dans les prochains mois des parcours de formation avec pour objectif une montée en puissance des équipes sur ces questions afin de libérer du temps administratif.
Dans leur grande majorité, les répondants sont inquiets de l'augmentation de la masse salariale ces derniers 18 mois. En absence d'accords d'entreprise, l'augmentation assumée des bas salaires dans la Convention Collective, et son impact sur l'ensemble des rémunérations doivent interroger la politique du SNRL, première organisation représentative dans la branche de la radiodiffusion privée, en matière de négociation salariale.
Pour le moment, 38% des radios ont signé le Contrat d'Engagement Républicain et 8% un agrément Entreprise Solidaire d'Utilité Sociale ESUS.
28% ont prévu de se déployer sur de nouvelles fréquences en DAB+ contre ¼ en FM. Cela indique une tendance croissante à se tourner vers la diffusion numérique hertzienne pour atteindre un public plus large sur les zones concernées.
59% des radios associatives n’ont pas de journaliste professionnel titulaire de la Carte. Cela implique que ce sont des animateur.rice.s qui, sur une partie minime de leur temps de travail, traitent l'information. Souvent pointées du doigts sur la question des emplois aidés, les radios associatives ne sont que peu à avoir des CAE-CUI (18%) ou autre contrait aidés tel le FONJEP (18%). 14% des radios emploient une personne en situation de handicap, ce qui est supérieur à la moyenne des entreprises et des associations employeurs, 43% des radios accueillent un.e service civique. Le télétravail s’est déployé de façon timide, 43% des radios l’utilisent de façon marginale, contre 17% de façon hebdomadaire et 30% pas du tout.
Il est préoccupant de constater qu’un tiers des radios ont renoncé dans l’année à investir, à embaucher ou à proposer de nouvelles activités. Cela montre que les radios associatives sont confrontées à des défis financiers importants qui affectent leur capacité à se développer et à répondre aux besoins de leur public. Le syndicat reste à l'écoute des radios sur ces évolutions, afin de comprendre les défis spécifiques auxquels elles sont confrontées et de trouver des solutions pour les aider à surmonter ces difficultés.
Les résultats de ce baromètre "Les Locales", démontrent que les radios associatives continuent à être un élément important de la vie culturelle locale avec une utilité sociale forte sur les territoires, malgré les défis auxquels elles sont confrontées. Les résultats peuvent être interprétés comme un signe de résilience et de capacité d'adaptation de nos radios face aux difficultés économiques et à la lourdeur administrative.
Concernant les subventions autres que le FSER (Fonds de Soutien à l'Expression Radiophonique) la grande majorité des radios ont vu leurs financements maintenus, néanmoins 28% signalent une diminution des subventions. Cela montre qu'une majorité de radios associatives ont réussi à maintenir leurs partenariats et le soutien financier nécessaire pour continuer leurs activités. En revanche, la vente de prestations a été plus mitigée. Seulement 40% des radios signalent qu'elles ont maintenu leur niveau de vente en totalité. Cependant, 30% ont signalé une augmentation, ce qui indique qu'il y a encore des opportunités de développement pour les radios associatives sur leur territoire, malgré ça 40% des radios ont un déficit en 2022. Une grande satisfaction pour le SNRL, c’est près de 7 radios sur 10 réalisent des ateliers d’Éducation aux Médias et à l’Information.
L'augmentation du temps consacré aux tâches administratives (RH, comptabilité, gestion et secrétariat) pour 85% des radios est un signe de l'impact croissant des contraintes réglementaires et administratives sur ces entreprises. Cette augmentation importante est un indicateur significatif qui interroge sur la formation des équipes autour de ces questions. D’ailleurs peu de radio (10%) ont mis en place des dispositifs RH (Accord d'intéressement, DUER). Le Syndicat National des Radios Libres proposera dans les prochains mois des parcours de formation avec pour objectif une montée en puissance des équipes sur ces questions afin de libérer du temps administratif.
Dans leur grande majorité, les répondants sont inquiets de l'augmentation de la masse salariale ces derniers 18 mois. En absence d'accords d'entreprise, l'augmentation assumée des bas salaires dans la Convention Collective, et son impact sur l'ensemble des rémunérations doivent interroger la politique du SNRL, première organisation représentative dans la branche de la radiodiffusion privée, en matière de négociation salariale.
Pour le moment, 38% des radios ont signé le Contrat d'Engagement Républicain et 8% un agrément Entreprise Solidaire d'Utilité Sociale ESUS.
28% ont prévu de se déployer sur de nouvelles fréquences en DAB+ contre ¼ en FM. Cela indique une tendance croissante à se tourner vers la diffusion numérique hertzienne pour atteindre un public plus large sur les zones concernées.
59% des radios associatives n’ont pas de journaliste professionnel titulaire de la Carte. Cela implique que ce sont des animateur.rice.s qui, sur une partie minime de leur temps de travail, traitent l'information. Souvent pointées du doigts sur la question des emplois aidés, les radios associatives ne sont que peu à avoir des CAE-CUI (18%) ou autre contrait aidés tel le FONJEP (18%). 14% des radios emploient une personne en situation de handicap, ce qui est supérieur à la moyenne des entreprises et des associations employeurs, 43% des radios accueillent un.e service civique. Le télétravail s’est déployé de façon timide, 43% des radios l’utilisent de façon marginale, contre 17% de façon hebdomadaire et 30% pas du tout.
Il est préoccupant de constater qu’un tiers des radios ont renoncé dans l’année à investir, à embaucher ou à proposer de nouvelles activités. Cela montre que les radios associatives sont confrontées à des défis financiers importants qui affectent leur capacité à se développer et à répondre aux besoins de leur public. Le syndicat reste à l'écoute des radios sur ces évolutions, afin de comprendre les défis spécifiques auxquels elles sont confrontées et de trouver des solutions pour les aider à surmonter ces difficultés.
Les résultats de ce baromètre "Les Locales", démontrent que les radios associatives continuent à être un élément important de la vie culturelle locale avec une utilité sociale forte sur les territoires, malgré les défis auxquels elles sont confrontées. Les résultats peuvent être interprétés comme un signe de résilience et de capacité d'adaptation de nos radios face aux difficultés économiques et à la lourdeur administrative.