Les 680 radios de territoires, en France métropolitaine et outre-mer, à statut associatif, ont poursuivi et renforcé leur programmes au bénéfice de leurs auditrices et de leurs auditeurs et des services de l’État, dans des conditions budgétaires dramatiques. Ce travail de terrain a été unanimement salué par Roch Olivier Maistre et par Franck Riester, lors du premier confinement pour leurs actions d'urgence d'information sanitaire et de lien social dans les quartiers et les campagnes, auprès des familles et des personnes isolées fragilisées par le confinement, des commerçants, artisans, travailleurs indépendants et des petites entreprises durement impactés et pour lesquels leur travail de lien social et d'information est indispensable.
Elles sont les seules a faire ce travail.
Elles sont les seules a faire ce travail.
3,5 millions d'euros pour répondre à l'impact de la crise
La CNRA et le SNRL notent : « nous effectuons un travail d'urgence d'information sanitaire et de lien social dans les quartiers et les campagnes, et bizarrement ce sont les seules radios commerciales qui sont en train d'obtenir un fonds de soutien équivalent au FSER » sans raison rationnelle.
Elles poursuivent : « Certes, nous avons obtenu une augmentation du FSER sur l'exercice 2021 pour un montant d'un million d'euros. Mais elle est spécifiquement destinée à compenser, selon le gouvernement lui-même, l'augmentation du nombre de services autorisés, notamment en DAB. Ce n'est nullement pour combler les préjudices subis par les radios du fait de la crise sanitaire » C'est pourquoi le SNRL et la CNRA demandent que 3,5 millions d'euros, pris sur l'enveloppe de 30 millions destinées aux radios et aux télévisions soient immédiatement fléchées sur les radios associatives.
Elles poursuivent : « Certes, nous avons obtenu une augmentation du FSER sur l'exercice 2021 pour un montant d'un million d'euros. Mais elle est spécifiquement destinée à compenser, selon le gouvernement lui-même, l'augmentation du nombre de services autorisés, notamment en DAB. Ce n'est nullement pour combler les préjudices subis par les radios du fait de la crise sanitaire » C'est pourquoi le SNRL et la CNRA demandent que 3,5 millions d'euros, pris sur l'enveloppe de 30 millions destinées aux radios et aux télévisions soient immédiatement fléchées sur les radios associatives.
80 % des entreprises de la radiodiffusion privée sont des radios associatives
Le secteur de la radiodiffusion privée est constitué de 950 entreprises nationales et locales et de 5200 salariés. Les radios associatives, avec leur deux millions d’auditrices et d’auditeurs, est un secteur professionnel spécifique de l’audiovisuel. Ce secteur est fort de 680 Très Petites Entreprises, associations Loi 1901, et de 2400 salariés dont 300 journalistes. A elles deux, la CNRA et le SNRL représentent plus de 45 % de l'ensemble des radios privées en nombre de salariés, et 80 % en nombre d'entreprises.
700 emplois menacés !
Selon leurs travaux, la perte moyenne est a ce stade de 27.000 euros par radio locale associatives, a laquelle il faut ajouter l'impact systémique sur les barèmes des subventions réglementaires en 2021 et 2022. Le SNRL et la CNRA indiquent une perte d'emplois, si rien n'est fait, pouvant aller jusqu’à un équivalent temps plein par entreprise, soit près de 700 emplois !
Les crédits inscrits au PLF pour 2021 au programme 180 permettent il est vrai un renforcement limité du Fonds de soutien à l’expression radiophonique locale (FSER) qui se trouve porté à 31,75 M€ (+1M€) pour les radios associatives. Cette augmentation des moyens du FSER est destiné essentiellement, selon le gouvernement lui-même dans sa présentation du PLF « à accompagner l’augmentation du nombre de radios autorisées » Toutefois, cette augmentation limitée ne prend pas en compte l’impact dramatique de la crise sanitaire.
En conséquence les deux organisations exigent ensemble une réponse forte a l'impact économique immédiat de la crise sanitaire sur cette filière. Cette demande entre dans le cadre des « 30 millions d'euros alloués pour soutenir la diffusion des radios des TV locales ». Le SNRL et la CNRA demandent que 3,5 millions d'euros soient fléchés vers les radios associatives pour sauver la filière.
Les crédits inscrits au PLF pour 2021 au programme 180 permettent il est vrai un renforcement limité du Fonds de soutien à l’expression radiophonique locale (FSER) qui se trouve porté à 31,75 M€ (+1M€) pour les radios associatives. Cette augmentation des moyens du FSER est destiné essentiellement, selon le gouvernement lui-même dans sa présentation du PLF « à accompagner l’augmentation du nombre de radios autorisées » Toutefois, cette augmentation limitée ne prend pas en compte l’impact dramatique de la crise sanitaire.
En conséquence les deux organisations exigent ensemble une réponse forte a l'impact économique immédiat de la crise sanitaire sur cette filière. Cette demande entre dans le cadre des « 30 millions d'euros alloués pour soutenir la diffusion des radios des TV locales ». Le SNRL et la CNRA demandent que 3,5 millions d'euros soient fléchés vers les radios associatives pour sauver la filière.