Une campagne massive sur des arguments rigoureux
Le 19 mai 2016, avant un round de réunions institutionnelles, Emmanuel Boutterin, président du syndicat, saisissait la nouvelle Ministre de la Culture et de la Communication. Faute de réponse, le syndicat écrivait aux 906 députés et sénateurs. Michèle Lestelle, Vice-présidente du syndicat, et Sylvain Delfau, son Secrétaire général, rencontraient d'urgence les services de Bercy en juillet.
« La radiodiffusion associative locale, avec ses six cent quatre-vingt entreprises de l'économie sociale, ses deux mille six cents salariés - dont plus de quatre cents journalistes professionnels - et ses vingt mille bénévoles passionnés, exerce ses activités en complémentarité avec le service public, dans les missions qui lui sont imparties par la Loi, sur des zones de compétence territoriale spécifiques. Ce secteur pérenne de l'audiovisuel exploite près de 15 % du parc des fréquences hertziennes de notre pays et passionne près de deux millions d'auditrices et d'auditeurs fidèles. (…) Or, depuis 2 ans, l’enveloppe allouée à la subvention sélective du FSER a baissé de plus de 18% et les collectivités locales, soumises à une baisse des dotations de l’Etat, répercutent des baisses significatives sur les subventions des radios associatives (…) Pour autant, notre organisation professionnelle a engagé les radios locales dans une démarche de professionnalisation qui porte ses fruits au niveau de la qualité des productions, de l'information locale, et de l'éducation a la citoyenneté (...)
« La radiodiffusion associative locale, avec ses six cent quatre-vingt entreprises de l'économie sociale, ses deux mille six cents salariés - dont plus de quatre cents journalistes professionnels - et ses vingt mille bénévoles passionnés, exerce ses activités en complémentarité avec le service public, dans les missions qui lui sont imparties par la Loi, sur des zones de compétence territoriale spécifiques. Ce secteur pérenne de l'audiovisuel exploite près de 15 % du parc des fréquences hertziennes de notre pays et passionne près de deux millions d'auditrices et d'auditeurs fidèles. (…) Or, depuis 2 ans, l’enveloppe allouée à la subvention sélective du FSER a baissé de plus de 18% et les collectivités locales, soumises à une baisse des dotations de l’Etat, répercutent des baisses significatives sur les subventions des radios associatives (…) Pour autant, notre organisation professionnelle a engagé les radios locales dans une démarche de professionnalisation qui porte ses fruits au niveau de la qualité des productions, de l'information locale, et de l'éducation a la citoyenneté (...)
Des revendications précises au service des missions des radios locales et des auditeurs
Le syndicat a en effet œuvré sur des axes de progrès permettant une vraie politique sociale de branche, garantissant des conditions de travail satisfaisantes, en accord avec les organisations syndicales représentatives : les salaires minimum revalorisés, la prévoyance décès, la complémentaire santé et l'effort spécifique de notre branche en matière de financement de la formation professionnelle qui entraînent cette année une augmentation de la masse salariale des radios de 4%. Or, selon le syndicat : « (…) la baisse mécanique de l'aide publique réglementaire pour chacune des entreprises de l’économie sociale que sont les radios associatives va avoir des effets directs sur plusieurs centaines d'emplois (...) ». Le syndicat souhaite une dotation supplémentaire d’1M€ du budget du FSER 2016, une dotation de 32 M € pour le FSER 2017, la mobilisation d’un fond spécifique pour l’éducation aux médias et le sauvetage de la banque de programme “Sophia” de Radio France.
Budget de la Culture 2017 : une annonce sur le FSER percutante.
Présentant son projet de Budget 2017 après les derniers arbitrages de Bercy, la Ministre de la Culture et de la Communication a annoncé devant la presse un effort du Gouvernement faisant passer le Fonds de Soutien à l'Expression Radiophonique de 29 Millions d'euros en 2016 à 31 Millions soit une hausse affichée de 6 %. Présent et sollicité sur ce sujet, Christophe Betbeder – le représentant du Syndicat des radios associatives nommé par Audrey Azouley à la Commission du FSER fait cependant remarquer : « on note toutefois dans le dossier de presse qui m'a été remis la somme exacte de 30,7 millions d'euros, et en Commission, on m'a annoncé 30,75 millions d'euros. Nous allons demander quelques explications, mais le fait est là : le FSER augmente de 6 % et je m'en réjouis »
Un groupe de travail avec l'Etat
Le SNRL a proposé à la Direction Générale des Médias et des Industries Culturelles (DGMIC) la mise place d'un groupe de travail afin d’étudier les moyens et outils opérationnels nécessaires au développement des missions de communication sociale de proximité et de partager une observation pérenne de la radiodiffusion associative. Il s'agit d’anticiper les évolutions du secteur de l'économie sociale de la radiodiffusion, résolument engagé dans la transition de la Radio Numérique Terrestre. Selon Sylvain Delfau, Secrétaire Général du syndicat « notre branche est un acteur stable du paysage audiovisuel, un réservoir d'emplois de qualité sur les territoires, et un gisement en matière de qualification professionnelle ».
Courage des équipes salariées, engagement des dirigeants, militants de la communication sociale
L'annonce de la Ministre, qui devrait logiquement être soutenue par l'ensemble de l'arc politique concernant le FSER, va dans le bon sens, sans pour autant répondre à la demande d'un abondement immédiat de un million d'euros. La Ministre de la Culture et de la Communication, dans ses réponses aux parlementaires, a reconnu la justesse de l'analyse du SNRL. « Vous avez appelé mon attention sur la situation des radios associatives en France et sur les propositions formulées par le Syndicat national des radios libres (SNRL) pour remédier aux difficultés que rencontre ce secteur professionnel. »
Comme le souligne Chistophe Betbeder, « les subventions d'exploitations 2016 sont actuellement versées grâce a la diligence des services de la DGMIC, sollicités par le syndicat des radios, et devraient être soldées à la fin du mois de novembre, ce qui est satisfaisant en dépit du défaut de trésorerie onéreux que ces délais occasionnent dans les associations » Toutefois, il faudra beaucoup de courage et d'abnégation pour poursuivre les missions de terrain qui font la fierté radios et des territoires : lien social avec les auditrices et les auditeurs, diversité culturelle, promotion du patrimoine des régions, éducation populaire et promotion des valeurs de la citoyenneté : les équipes des radios savent relever les défis : rendez vous au Congrès de Biarritz pour des moments confraternels et des annonces spectaculaires.
Comme le souligne Chistophe Betbeder, « les subventions d'exploitations 2016 sont actuellement versées grâce a la diligence des services de la DGMIC, sollicités par le syndicat des radios, et devraient être soldées à la fin du mois de novembre, ce qui est satisfaisant en dépit du défaut de trésorerie onéreux que ces délais occasionnent dans les associations » Toutefois, il faudra beaucoup de courage et d'abnégation pour poursuivre les missions de terrain qui font la fierté radios et des territoires : lien social avec les auditrices et les auditeurs, diversité culturelle, promotion du patrimoine des régions, éducation populaire et promotion des valeurs de la citoyenneté : les équipes des radios savent relever les défis : rendez vous au Congrès de Biarritz pour des moments confraternels et des annonces spectaculaires.